Le label "Majorité présidentielle" fait un tabac

Publié le par Marion Mourgue

anti_bug_fckLe label "Majorité présidentielle" fait un tabac en termes d'intentions de vote pour les prochaines législatives. Pourtant, il ne garantit pas la victoire à tous les canidats qui s'en réclament.

Petit détour par la 13° circonscription de Paris, qui recouvre le sud du 15° arrondissement de la capitale. Sur 18 candidats, trois se revendiquent de la "majorité présidentielle" : 
- le député sortant (réélu depuis 1991) et maire du 15° arrondissement depuis 1983, René Galy-Dejean.
René Galy-Dejean dit avoir refusé le "marchandage" du balladurien Philippe Goujon, président de la fédération UMP de Paris, qui lui proposait l'investiture à la condition qu'il renonce à son profit à son poste de maire. Il ajoute être le "candidat de la population du 15e arrondissement".

- la conseillère UMP de Paris depuis 2001, Dominique Baud. Elle a déjà annoncé qu'en cas de triangulaire avec la gauche, elle soutiendrait le candidat de la droite, quel qu'il soit.Dominique Baud 











- l'ex-ministre des sports, Jean-François Lamour, seul à être officiellement investi par l'UMP et considéré par ses challengers, comme un "parachuté".




Ambiance. Trois candidats issus de la même famille politique ; les électeurs ont du mal à s'y retrouver. 
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Cette division, qui se déroule tous les jours sous les yeux des électeurs - il suffit de se rendre à un marché pour trouver les candidats tracter à quelques mètres les uns des autres -, pourrait faire le jeu de la gauche et notamment du PS représenté par Anne Hidalgo. 



La première adjointe du Maire de Paris pourrait avoir toutes ses chances dans ce département où la gauche n'y a pas eu de député depuis 1936.


Publié dans Eclairage

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