Pouvoir d'achat : leçon de rattrapape pour Sarkozy
ECLAIRAGE
En déplacement à Vienne, en Isère, ce mardi, le président Sarkozy a tenté la leçon de rattrapage sur le pouvoir d'achat. Attablé avec des commerçants de la région, Nicolas Sarkozy a déclaré : "Je pense que ce n'est pas foutu. Il n'y a pas de fatalité. Je dois montrer l'exemple en allant chercher le point de croissance" qui manque à la France.
Des propos qui contrastent avec ceux tenus par Nicolas Sarkozy le 8 janvier et qui avaient amorcé sa chute dans les sondages : "Qu'est- ce que vous attendez de moi? Que je vide des caisses qui sont déjà vides? Réduire le débat politique français à la seule question du pouvoir d'achat, c'est absurde".
Six mois, deux discours. Ce changement s'explique en partie par la chute vertigineuse subie par le chef de l'Etat dans les sondages. L'opinion publique avait peu goûté cette déclaration du 8 janvier, alors que Nicolas Sarkozy s'était présenté pendant sa campagne électorale comme le futur "président du pouvoir d'achat".
Les propos de ce mardi 13 mai marquent, au contraire, la volonté de Nicolas Sarkozy de reprendre la main sur le thème du pouvoir d'achat, préoccupation numéro 1 des Français.
Et de tenter une remontée dans les sondages. Depuis six mois, Nicolas Sarkozy est à la traîne. . Sa cote de popularité e st stable en mai (40%) selon le baromètre mensuel Ipsos-Le Point, à paraître jeudi. . Si les opinions favorables sont "stables", les opinions "défavorables" à la politique du chef de l'Etat progressent toutefois encore en mai, à 58% (+1), soit un niveau égal au record d'impopularité enregistré par cet institut, en février.
En déplacement à Vienne, en Isère, ce mardi, le président Sarkozy a tenté la leçon de rattrapage sur le pouvoir d'achat. Attablé avec des commerçants de la région, Nicolas Sarkozy a déclaré : "Je pense que ce n'est pas foutu. Il n'y a pas de fatalité. Je dois montrer l'exemple en allant chercher le point de croissance" qui manque à la France.
Des propos qui contrastent avec ceux tenus par Nicolas Sarkozy le 8 janvier et qui avaient amorcé sa chute dans les sondages : "Qu'est- ce que vous attendez de moi? Que je vide des caisses qui sont déjà vides? Réduire le débat politique français à la seule question du pouvoir d'achat, c'est absurde".
Six mois, deux discours. Ce changement s'explique en partie par la chute vertigineuse subie par le chef de l'Etat dans les sondages. L'opinion publique avait peu goûté cette déclaration du 8 janvier, alors que Nicolas Sarkozy s'était présenté pendant sa campagne électorale comme le futur "président du pouvoir d'achat".
Les propos de ce mardi 13 mai marquent, au contraire, la volonté de Nicolas Sarkozy de reprendre la main sur le thème du pouvoir d'achat, préoccupation numéro 1 des Français.
Et de tenter une remontée dans les sondages. Depuis six mois, Nicolas Sarkozy est à la traîne. . Sa cote de popularité e st stable en mai (40%) selon le baromètre mensuel Ipsos-Le Point, à paraître jeudi. . Si les opinions favorables sont "stables", les opinions "défavorables" à la politique du chef de l'Etat progressent toutefois encore en mai, à 58% (+1), soit un niveau égal au record d'impopularité enregistré par cet institut, en février.